Le fil-de-fer autonome
Source d’inspiration : arts du cirque et tenségrité (architecture)
La créativité en cirque s’opère du côté artistique comme du côté technique et souvent pour trouver des solutions innovantes afin de réaliser des idées folles, il faut sortir du cadre. Cela vient souvent avec la contrainte de créer avec peu de moyens.
En 2003, il me fallait fabriquer en peu de temps un fil de fer autonome pour un camp de cirque dans l’école de ma fille, mais je n’avais pas accès à un atelier de soudure et j’avais juste sous la main un peu de bois ainsi qu’un tube d’aluminium. Quand, Euréka, une idée surgit : deux câbles en tension, un mât en compression et une plateforme à chaque extrémité pour distribuer les forces ! Le tour était joué.
Je venais, sans le savoir, d’appliquer un principe d’architecture appelé « tenségrité » (la faculté d’une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension et de compression qui s’y répartissent et s’y équilibrent) pour la création d’un fil de fer autonome.
Notre fil de fer autonome : une structure autoportante et autonome
20′ de long, 24′ de haut, notre fil de fer autoportant est entièrement autonome (ne requiert pas d’ancrage grâce à la magie de la tenségrité). Plusieurs usagers peuvent l’utiliser simultanément pour apprendre à faire leurs premiers pas, comme le fil-de-ferriste, sur le fil tendu.
Lors des ateliers que nos Saltimbanques des Ruelles ont donné cet été dans les 19 arrondissements de Montréal avec Chats de Ruelles, l’activité de fil de fer était une activité vedette !